Elle, du moins, était ôtée d’embarras. Son mariage confirma ses parents dans cette assurance.
De son côté, Hippolyte avait définitivement abandonné la peinture pour un emploi à l’Instruction publique. Seul, Valmore n’était toujours pas placé. Grâce à un ami de son fils, il fut enfin attaché à la rédaction du Catalogue de la Bibliothèque nationale, le 1er septembre 1852.
Ah ! le cri d’allégresse que jette Marceline dans tous les cœurs amis ! Son cher Valmore est casé ! Ce n’est pas un rêve ! La Providence l’a voulu !
La place est très humble, mais suivant tous ses goûts, et honorable.
Humble, je crois bien ! Les attachés, en ce temps-là, ne gagnaient pas plus de 3 francs par jour, et Valmore, élevé au rang d’employé le 11 décembre 1854, débuta à 1 300 francs ! Quand il démissionna, le 1er novembre 1868, il touchait 2 000 francs[1].
Il est bon de dire cela. Il est bon que la joie de Marceline, à la nouvelle que son mari obtient un salaire d’homme de peine, il est bon, nécessaire, que cette joie vérifie la sincérité des souhaits de Mme Valmore : « Un pot de fleurs sur ma fenêtre… et toi dans la plus humble maison, voilà ce qui suffira à ma joie intérieure. »
- ↑ Il mourut, à Clamart, âgé de 88 ans, le 25 octobre 1881.