DE LA
PHILOSOPHIE
SECONDE PARTIE.
BIEN que nous ſoyons ſuffiſamment per ſuadez qu’íl y a des corps qui ſont ve ritablement dans le monde, neantmoins comme nous en auons douté cy-deuant öz que nous auons mis celaaunombrc des jugcmcns que nous auons faits dés le commencement de nofcrc vic ; ilcfl : bcfoin que nous rc_ cherchions ícy des raifons quinous en faccnc auoir vnc fcicnce ccrcaincÿremiercmenc nous expcrimcnnons en nous mcfmcs que :ou : cc que nous fentons Vient de quelque autre chofc que de nofirc penféc , pource qu’il n’cfi pas cn noih-e Pouuoir de faire que nous ayons vn fexïmcnt plufiofi qu’vn autrc , 8 : que cela déc de cette chofc fclon qu’e1lc touche nos åms. ll cfi vray que nous pourrions nous cnquerir G Difiu ou quelque autre que luy ne fcroi :
poin : cette chofc : mais ãcaufefquc nous
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