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V ’P`1inMini›..x Pucrxn. 35 . cl1aCune.Lors que nous coceuons la. fubflance 1 m¢»»/em. nous conceuons feulement vne chofe qui exifie en telle façon qu`elle n’a befoin que de foymefme pour exiller. En quoy il peut yauoir de Yobfcurité touchant fexplication de ce mot, rfauoir befoin que cle l-oy-mefine, car Êi proprement parler il n’y a que Dieu qui (oit tel , özil rfyaaucune cliofe creée qui puiffe exiller vn feul moment fiins efire foullcenuë «Se conferuée par fa. puiffance. Cell pourquoy on zi raifon dansl`Efcole cle dire que le nom de fubllance n’ell pas funiuugue au regard cle Dieu 8 : des creatures , c`efl å dire quïl n’y zi aucune fignification de ce mor, que nous conceuions dillin~ nflïement, laquelle conuienne È1 luy Sc å. elles ; mais pource qu’entre les cliofes ereées quelques-vnes font de telle nature qu`elles ne Pena uent exifier fans quelques autres , nous les clifiinguons d`auec celles qui nfiont befoin que clu concours ordinaire cle Dieu en nornmant celles-cy, des fubfiances ; «Sc celles-là, des qualitez ou des attributs de ces fubllances. _ ET la notion que nous auons ainfi cle la fubflance creée fe raporte en mefme façon å tou-ICS, šelîtà clire à celles qui font imma.terielles, commeaeelles qui font materielles ou cor o telles : car il faut feulement pour entendre ãue GC_rQI`lE des fïbílances , que nous apperceuions E 1 ;

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