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E P l S T R E.

ractere de vostre Ame. Ie me persuade, Monseigneur,

que cette découverte que i'en ay faite contribuera a vô- tre gloire, & me iustifiera auprés des personnes bien sensées, de la liberté que i'ay prise, d’avoir osé faire entrer nostre grand Philosophe en parallèle avecques vous. Ie puis du moins vous protester, Monseigneur, que ie l'ay fait pr une estime toute particulière que i’ay pour vous & pour luy, & par une entiere reconnoissan- ce que ie dois à vos bontez ; dont les engagemens me sont si doux, & me font esperer tant d'autres biens, que ie ne puis plus retenir mon zele, qui veut, que sans differer plus long-temps, ie fasse connoistre à toute la Terre, que ie suis, avec toute la devotion qu’on le peut estre,

MONSEIGNEUR,

vostre tres-humble, tres-obeïssant, & tres-

obligé feruiteur, CLERSELIER.