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Période df. Jeunesse. 4J

trois successions, daté du 26 novembre 16 10, quelle en était la valeur totale. Et c'était une somme considérable pour le temps, puisqu'elle permettait à notre philosophe de dire plus tard qu'il n'était point, grâces à Dieu, de condition à faire un métier pour le soulagement de sa fortune •'. Ne dédaignant pas encore les titres, lors de ce premier

» Jean Demoulins, sieur d' Archange, conseiller au présidial de Poitiers], » soit des propres dud. constiiuant, qucsond. tilz et procureur adviscra. » (Page 639.) « De son côté, M« Pierre Descaries promet par la présente » employer tous les deniers qu'il touchera en l'acquit des rentes consti- » tuées des deniers deubz pour la composition de l'office de conseiller au » parlement de Bretaigne dudict M-^ Pierre Descartes, et de précompter » avec ses frère et sœur, René et Jehanne Descartes, sur les successions de » ses ayeulles, mère et tante, ce qui proviendra de la vente de leurs biens, » et le surplus des autres deniers les rapporter après le dcceds dudict » sieur constituant au partage de ce qui se fera de sa succession, entre M ledict procureur, René et Joachim, Jehanne et Anne Descartes, ses frères » et sœurs. . . » (Page 640.)

En vertu de cette procuration, Pierre Descartes vendit, le 10 décembre 1618, « étant présent à Chàtellerault. . ., le lieu, maison, mestairie des » Chappaudières, en la paroisse de Targé, Pouthumé et les environs, » consistant en loges, grange, estables, chesnevierres, vignes, prés, bois » de haute futaie, taillis, terres labourables, non labourables, avec les » terres sises au-dessous de Bcauregard, près de la ville de Chàtellerault, » et les terres du Charrau. . . » Prix, 2.5oo livres tournois. (Page 639.)

L'année sviivante, toujours en vertu de la même. procuration, Pierre Descartes se dessaisit d'une rente, acte du 7 octobre 1619. A remarquer que, dans ce dernier acte, son père et lui sont tous deux qualifiés d'escuyers. (Pages 640-641.)

Ici s'intercalerait l'obligation contractée par notre philosophe envers son aîné, Pierre Descartes, à Rennes, le 3 avril 1622, ainsi que la lettre d'atfaires à son père, du 22 mai suivant. (Tome I, p. i-3.)

Enfin voici une autre pièce, qui date de son retour d'Italie : « 27 juillet » 1625. — Procuration de René Descartes, escuier, sieur du Perron, » estant et demeurant de présent en cestc ville de Chastellcrault, logé au » logis de Sainct André, à .lehan Coûtant, sergent royal, à l'eH'et d'atfer- » mer. . . les métairies de la Brctallière, la Braguerie, la Durandièrc et le » Coudray, le fief de Mombaudon et la Parentière dans la paroisse de » Leigné-sur-Usscau à l'exception des rentes general/:s çt du bois de » Mondidier. » (A. Barbikr, Société Antiquaires Ouest, t VIII, 1901, p. 562.)

a. Voir ci-avant, p. i4-i5, note. Et t. VI, p. 9, I. 4-7.

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