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« Noceri Medicis, fi arte Medica morbi profligantur aut vita prolongetur, non videtur terminis perfpedis affirmare mente fanum » poffe. Tu confule Verulam. De augm. fcient. lib. 4 cap. 2 fie fcri- » bentem : Tertiam partem Medicinœ pofuimus illam dp Prolonga- » tione vitat; quœ nova ejî & defideratur ; ejîque omnium nobilijjima... » Neque verô fubeat animos hominum ille fci’upulus, ac fi hase res » Fato & divinœProvidentiae commifla, in Artis officium & munus » jam primum à nobis revocaretur. Providentia enim procul dubio » mortes quafcunque, five ex violentia, five ex morbis, five ex » decurfu astatis, pariter régit : neque tamen ideo prseventiones & » remédia excludit. Ars autem & induftria humana, Naturas & )) Fato non imperant, fed fubminiftrant. Lege etiam Marsilii » Ficim De vita producenda librum, ac define propter popularem » rumorem, quo nihil eft fallacius, Cartefium infedari. Vel unum » in Academia Heidelbergenfi confule Clariffimum Virum D lohan- » nem à Leunefchloss, Mathefeos peritiiïimum Profefforem, qui » Cartefio in Suecia familiaris fuit; & vano rumori crederedefiftes. » (Pag. 361-352).

IX.

Jean de Launoy et César d’Estrées.

Pages 450-451.

Jean de Launoy, ne à Valogne, diocèse de Coutances, le 21 déc. 1603, docteur en théologie de la Faculté de Paris, en juin 1634, ordonné prêtre en 1636, auteur d’un très grand nombre d’ouvrages d’histoire, (entre autres : De varia Aristotelis in Academia Parisinâ fortuna), de critique (on le surnomma « le dénicheur de saints »), et de discipline ecclésiastique, entretint toujours commerce avec les gens de lettres, et tint longtemps chez lui des conférences tous les lundis, où s’assemblaient quantité de savants (on lui fit dire, en 1676, que le Roi souhaitait que ces assemblées cessassent). Il tomba malade en mars 1678 dans l’hôtel du cardinal d’Estrées, où il logeait, et mourut le 10 du même mois. Il fut enterré, sur son ordre, dans l’église des Minimes de la Place Royale (le couvent du P. Mersenne), où il disait d’ordinaire la messe. Le fait qu’à deux reprises nous le trouvons cité en compagnie de Descartes, suffirait-il, avec son titre de Docteur