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CHAPITRE III

��POLÉMIQUES EN HOLLANDE

��AFFAIRES D LTRECHT, DE GRONINGUE ET DE LEYDE

��La seconde édition des Méditations, celle de Louis Elzevier, à Amsterdam en 1642, contient un long appendice que n'avait pas la première, celle de Michel Soly, à Paris en 1641 : à savoir les septièmes Objections avec les Réponses de Des- cartes, plus, en latin également, une Lettre au P. Dinet, Provincial de France'. Les septièmes Objections venaient d'un Jésuite, le P. Bourdin, professeur de mathématiques au Collège de Clermont, à Paris. Dès 1640, dans des thèses soute- nues selon la coutume à la fin de Tannée scolaire, il avait fait attaquer par un de ses écoliers certaines propositions tirées de la Dinptriquc, et avait lui-même rédigé une Préface ou « Véli- » tation"" ». Descartes s'en était ému au fond de la Hollande : le procédé lui paraissait discourtois, de l'attaquer, lui, un ancien élève des Pères, sans le prévenir et sans qu'il fût là pour se défendre. 11 sut donc beaucoup de gré à deux de ses amis, Mersenne et Mydorge, d'avoir pris sa défense S Lui-même écrivit au supérieur hiérarchique du P. Bourdin, le P. Hay- neuve, recteur du Collège, pour le prier d'user de son auto- rité sur ce professeur d'un zèle si indiscret et qu'il convenait de rappeler à son devoir. Qu'au moins celui-ci voulût bien

à. Tome VU, p. 449-5Ô1 et p. 563-6o3.

b. Tome III. p. 90. Surtout p. loj-iig : du 29 juillet 1040.

c. liid.. p. 94-96.

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