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envoyait à Mersenne, de la part de Descartes, le paquet des épreuvesErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. Tout était-il imprimé déjà ? Il le semble bien. Le philosophe avait mis au point la Dioptrique d’abord, et rédigé la Géométrie à la hâte, pendant qu’on imprimait les Météores. Quant au Discours de la Méthode, il ne s’était résolu qu’avec peine à l’écrire, après tout le resteErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. Mais ce discours faisait également partie de l’envoi de janvier 1637, puisque Mersenne écrivit aussitôt à Descartes quelques réflexions sur tel et tel passage. Le titre définitif était aussi arrêté : Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences. Plus la Dioptrique, les Météores et la Géométrie, qui sont des essais de cette Méthode. Le philosophe avait d’abord songé à un autre titreErreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu., un peu emphatique, on dut le lui dire et il le sentit : Le Projet d’une Science universelle qui puisse élever nostre nature à son plus haut degré de perfection. Plus la Dioptrique, les Météores et la Géométrie : où les plus curieuses Matières que l’Autheur ait pu choisir, pour rendre preuve de la Science universelle qu’il propose, sont expliquées en telle sorte, que ceux mesmes qui n’ont point estudié, les peuvent entendre. Il n’insista pas, et pencha plutôt vers l’autre excès, au gré de Mersenne : celui-ci aurait voulu qu’on mît Traité de la Méthode, et Descartes fut obligé de lui

a. Tome I, p, 345-346.

b. La première partie de la Dioptrique, au moins les deux premiers chapitres, qui regardent la réfraction, était rédigée au commencement de i632, où Descartes l’envoya à Golius (t. I, p. 235, 1. i-3, et p. 237, 1. 4-6) ; et le dernier chapitre, sur une machine de son invention, pour tailler les verres, avait fait l’objet de toute une correspondance entre lui et Ferrier, en 1629 et i63o. Le traité en entier était terminé pour le printemps de i635, et Descartes lut son manuscrit à Huygens en trois matinées à ce moment-là. (Lettres du 16 avril et du i" nov. i635, t. I, p. 3i5, 1. 7-9, et p. 329, 1. 17.) — Le traité des Météores ne fut rédigé qu’ensuite, « les » deux ou trois premiers mois de cet été », dit Descartes dans cette même lettre du i’^ nov. i635. A cette date, il n’avait plus qu’à le mettre au net, et ne savait s’y résoudre, pas plus, ajoute-t-il, qu’ « à faire une préface » qu’il y veut joindre », et qui sera le Discours de la Méthode. (Tome I, p. 329, 1. 28, à p. 33o, 1. II.)

c. Tome L p— 339, 1. 16, à p. 340, 1. 14.