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Supplément. 6^i

» plaifance, que j'ay à une demie heure d'icy, fur le canal de Leiden. » Je ne fuis plus fcrupuleux de dire, rriefme en profe, qu'il eft joli, » parce que, l'efté paffé, il a pieu à la Reine voftre mère d'en juger » ainfi de fa grâce, m'ayant faidl l'honneur d'y pafTer une après » difne'e aux quilles & à une pauure collation de cerifes... » {Ibid., t. II, p. 519.)

2° Envoi d'une pièce mathématique de son cadet, Christian, sur la quadrature du cercle de Grégoire de Saint-Vincent : « Cefte » autre pièce mathématique de mon fécond Fils, que j'appelle mon » Archimede, & lequel feu Monf des Cartes difoit eltre de fon fang, » le cheriffant d'une affection tres-ardente, fera peut eftre un peu » plus du gouft de V. A. » (Ibid., t. II, p. 519-520.)

Et Huygens continue : « ...Voila, Madame, comme Dieu a beny » mes foings dans l'éducation de quatre iils que j'ay, n'y en ayant » pas un qui n'ayt paffé aueq fucces extraordinaire [mot ajouté) au » trauers de tout ce qui fe peut demander de fçauoir à de jeunes » gens de leur condition. Et fi un jour Monfeigneur l'Eledeur » voftre frère me faifoit l'honneur d'aggreer quelque poulain de cell » haras, je croy qu'il n'y verroit pas le feruice de fa maifon inte- » reffé. V. A. me faffe la grâce d'y penfer par occafion, & s'affeure » qu'elle ne fe trouuera pas trompée de mon débit, quoy que pa- » ternel & paflionné comme il doibt... » [Ibid., t. II, p. 52o-52i.)

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