^9^ Correspondance.
par un traité de Fermât, publie en 1679, ^^ l"^' ^^ retrouve dans l'édition de Paul Tannery et Charles Henry, en 1891, t. I, p. 107. Mais nous ne savons pas la date de ce traité, ni si Mersennc en eut connaissance ; à coup sûr. Descartes l'ignora toujours, et trouva de lui-même sa solution. Bien avant la publication de sa Géométrie (1637'), il était en possession de ce procédé, comme en témoigne la communication qu'il en fit à Beeckman l'hiver de 1628-9 (voir ci-avant, p. S42-347]. Peut-être même faut-il remonter jusqu'à 1620? En tom cas, à la date de 1644, Mersenne, dans ses Cogitala, lui en attribue la première invention. D'où l'importance du passage suivant ;
« ...Omitto varia huius inuenta l'aveuli: quales funt.duœ per » plana mediœ proportionaies. & trifedio anguli ; motus aliqui » perpetui ; quadraturœ; circuli, & id genus alla, de quibus nil affir- " marim, doncc ad lapidem Lydium reuocentur : quanquam nuUus » fit noftrorum Geometrarum, qui non agnofcut fupplementum » Vieta;, quo fpem fecerat autor duplicationis cubi, nullà rationc » fuum Icopum attigilTe. » (Page 368.)
(Page 369.)
In Mechanica Page 1-2. Paul Tannerj', dans l'édition des Œuri'es de Fer- PR.tKATio. jji^ji^ t. I, p. 195, publie, sous le titre : < Ad Bon. Cavalieri Qiiivftioties Refponfa >, un morceau jusqu'alors inédit, où Fermât résume ses premiers travaux sur les quadratures et cubatures. « Mersenne, ajoute Tannery, a reproduit presque textuellement la » plus grande partie de ce morceau dans la Prccfalio ad Mecha- » nica, IV, de ses Cogitata Phyfico-Mathematica, où, venant de » parler des quadratures obtenues par Roberval, il s'exprime ainsi » sur les travaux de P'ermat... » Suit la reproduction du passage, où d'ailleurs Fermât n'est pas nommé, mais seulement ainsi désigné « vir alius fummus ».
Les Cogitata Phyfico-Mathematica furent publiés en 1644. Trois ans plus tard, Mersenne revint sur cette publication, dans scs./?e/7e- âiones Phyfico-Mathematicœ, en 1647. Et ce dernier ouvrage donne, cap. I, p. 71, une double indication, que voici :
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