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^^8 Correspondance.

& qui choque la commune, que dires vous de ce fécond, oii en continuant mes premiers erremens, i'ai de plus ofé attaquer le phénix des lettrés de tout ce pays & du monde entier, Jî f es amis en font crus? Cette liberté ou plujlofî témérité ne m'a pas tant fait d'ennemis que les Vfures, mais de plus grands. Monf de Zuylchen entre aultres, que vous cognoiffés, a pris parti, & s'intereffe tout à fait dans la caufe d'Heinfius. Mais la vérité m'efi plus que tout & que toutes. Vous fere^ de mon advis, qui la maintenés en chofes de grande importance, & moi en cette petite lit- térature qui n'efî pas digne de defchauffer la voflre. Vous receurés donc, s'il vous plait, ccpetit prefent comme vn gage du feruice que ie vous ai voué, & me croirés pour iamais,

Monf,

Voflre très humble & très affeéîionné feruiteur,

Saumaise.

A Leyden, ce 22 Nou. i63g.

Adrefle :

A Monfîeur Monfîeur Des Cartes^.

Cette lettre a besoin d'éclaircissements, que voici : De Vfuris liber, Clavdio Salmasio auâore. (Lugd. Batavor., ex officina Elfeviriorum, i638, in-8. Marque: le Solitaire.) Ce volume contient 28 ff. limin. y compris le titre, 686 pp., et 36 ff. pour index et errata. C'est le premier volume. Il en parut un second, l'année suivante, celui dont Saumaise annonce ici l'envoi à Descartes : De

a. MS. : d'E/cartes, écrit d'abord, puis corrigé. Voir ci avant, p. 555, lettres des 4 et 19 avril, et i"^ juin i63j.

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