Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/565

Cette page n’a pas encore été corrigée

Supplément. 5 y)

Ajoutons enfin ce passage du Journal MS. d'Isaac Beeckman, à la date de mai i633 environ, où Descartes est encore nommé :

« Denfiora Jîeri poffunt calidiora. Cur. — De fteen wort heeter » dan het water, en het yfer heeter dan de fteen, en in univerfum » hoe meer lichaems op een plaetfe, hoe meer vier of hitte daer in » kan. En dit's een teecken dat het vier geweldigh kleyn, dun en » fubtyl is : fo dat de pori int water fynde fo groot fyn, dat de igni- » culi daarvan hangende malcanderen noch niet en raken, fo oock » in de fteen ; en daerom vervliegen fy te haefter. Alfo moet men » of mach men oock de.icken, dat de pori of gaetkens van het glas » fo groot fyn, dat het licht met veel deelkens feffens daerin kan, » en alfoo der niet in werckt dat dat s/c; teghen de latera pororum » ftootende refledeert, fo volght het datter veel verloren gaen, die » door het glas niet en geraken conform haer convexiteyt oftc » concaviteyt. Waer door D. des Cartes fuftinue foude konnen » geexcufeert worden : te weten, hoe dichter glas, hoe meer licht » daer door gaet. Doch daer foude wel fulcke dichte lichamer » konnen bedocht worden, in het welcke de latera door de wedc- » romfteuten meer licht fouden doen verliefen, dan de grootte van » pori, en van daer of mach men feggen : hoe dichter, hoe donc- » kerder. » [Fol. 4i3, verso.)

La traduction suivante nous a été envoyée obligeamment par J. Bosscha, Secrétaire de la Société des Sciences de Harlem :

« La pierre devient plus chaude que l'eau, et le fer plus chaud » que la pierre ; et, en général, plus il y a de corps en un lieu, d'au- » tant plus de feu ou de chaleur peut y entrer. Et c'est un indice, » que le feu est extrêmement petit, mince et subtil, de sorte que les » pores se trouvant dans l'eau sont tellement grands, que les igni- » cules qui adhèrent aux parois ne se touchent pas encore, comme » aussi dans la pierre; et pour cette raison ils se dispersent d'au- » tant plus vite. Donc on doit ou on peut aussi penser que les pores » ou petits trous du verre sont si grands, que* la lumière y peut » entrer avec bien des particules en même temps, et n'y agit pas de » telle manière que, en se heurtant contre les parois des pores, » elle se réfléchisse : il en résulte qu'il s'en perd beaucoup, qui » n'arrivent pas à traverser le verre conformément à leur con- » vexité ou concavité. D'où le sustenu de M. des Cartes pourrait » être excusé : savoir, plus le verre est dense, d'autant plus de » lumière y passe. Mais on pourrait imaginer des corps telle* » ment denses, que les parois par les répercussions feraient perdre » plus de lumière que la grandeur des pores, et d'après c la, Œuvres. V. jo

�� �