Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/491

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ad Directionem Ingénu. 479

» méthode les effets de l'indiijlrie des hommes, principalement ceux i> oii il y a de l'ordre^. »

« Après avoir fuffifamment conjidérê des propojitions Jîmples, il » nous confeille d'ejfaj-er peu à peu à concevoir diftinâement plujieurs » chofes à la fois, pour donner plus d'étendue à notre efprit, & rendre » nôtre connoijfance plus certaine^. »

« 11 veut enfin que tious nous Jervions de tous les fecours qu'on » peut tirer de l'entendement, de l'imagination, de la mémoire, & des » fens, tant pour examiner dijlinclement les propojitions Jîmples, que » pour bien comparer les chofes que nous cherchons avec celles que nous » connoiffons déjà, afin de reconnoitre les unes par les autres'^. »

i< Pour rendre plus fenfible l'enchaînement des .préceptes qu'il » nous donne dans ce beau traité, il divife en deux claffes tous les » objets de nôtre connoiffance : il appelle les uns Propositions » SIMPLES, & les autres Questions*^. Les maximes dont nous venons » de rapporter l'abrégé, regardent principalement les Propofitions » /impies, & elles confiftent en douze régies, qu'il explique avec fa » méthode ordinaire ^ Pour ce qui eft des Quejlions, il en établit » de deux fortes : les unes font celles que l'on conçoit parfaitement, » quoj" que l'on en ignore lafolution ; les autres font celles que l'on » ne conçoit qu'imparfaitement^. Il avoit entrepris d'expliquer les » premières en douze régies, comme il avoit fait les Propojitions » Jîmples, & les dernières en douze autres régies : de forte que tout " fon ouvrage, divifé en trois parties, devoit être compofé de » xxxvi régies pour nous conduire dans la recherche de la Vérité. >) Mais, en perdant l'Auteur, on a perdu toute la dernière partie de » cet ouvrage, & la moitié de la féconde. »

{Ibid., t. II, p. 404-406.)

« Quoique l'amour qu'il avoit pour la Vérité le portât à la pour- » fuivre partout où il fe doutoit qu'elle pourroit être cachée, il crut >) néanmoins devoir s'attacher principalement à la chercher dans les » Sciences, dont il avoit coutume d'examiner d'abord ce qu'elles » peuvent avoir de folide, afin de ne point perdre de tèms à ce

a. Reg. X, p. 4o3, 1. 8.

b. Reg. XI, p. 407, 1. 2.

c. Reg. XII, p, 410, 1. j8.

d. Ci-avani p. 428, 1. 22-23.

e. Ibid., p. 428, 1. 23, à p. 429, I. 4.

f. Ibid., p. 42g, 1. 4-8.

�� �