Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, X.djvu/44

Cette page n’a pas encore été corrigée

j4 Descartes et Beeckman.

méfiance, devient une garantie de plus. On comprend, en eflFet, que Beeckman attachait à toutes ces pièces un prix particulier, et qu'il tenait à les conserver. Le moment venu (soit, comme nous l'avons conjecturé, au moins pour quelques-unes, lors de son changement de résidence, de Rotterdam à Dordrecht), il les aura réunies, en les séparant de ses autres papiers, et fait copier, en y ajoutant plus tard trois pièces nouvelles : sa leçon inaugurale du 2 juin 1627, la lettre de Drebbel à Charles I, du i5 mars i63i, et quelques pages détachées de son livre de famille.

Descartes reparaît dans le Journal de Beeckman, les deux années 1628 et 1629. C'est la quatrième et dernière série de textes que nous avons signalée précédemment. La voici, avec les indications mises en marge par Beeckman lui-même posté- rieurement (nous ajoutons des numéros, pour plus de com- modité) :

(i.) Hijloria Des Cartes ejufque mecuni necejfitndo. (Fol. 333 recto, 1. 1-18.) 8° menfis odobris 1628.

(2.) Doéli cur pauci. (Ibid., 1. 18-27.)

(3.) Algebrœ Des Cartes fpecimen quoddam. (Ibid., I. 28, recto, à 1. 27, verso.)

(4.) Angulus refraclionis à Des Cartes exploratits. (Ibid. verso, 1. 28-48.)

(5.) Chordariim mujicarum crajfitiei ratio. (Fol. 334 ^'^cto,

1. I-IO.)

(6.j Solis radijs comburere revwtijfwia. (Ibid.,1. 11-34.)

(i .) Ellipjîs in quà omnes radij paralleli concurrunt in pundo medij denjioris. (Fol. 338 recto, 1. 9-32.)

(2.) Hyperbola per quant radij in unum punéimn concurrunt. (Ibid., 1. 33-39.)

(3.j Ellipfis pars per quant radij in aère exade concurrunt. (Ibid., 1. 40-43.)

�� �