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i66 Descartes et Beeckman.

expedo. Singulis enim diebus hinc eô naves exeunt, & licet hofpitij mei nomen ignores, tamen ita dili- gens ero ad inquirendum vtrum ad me qui nautae lit- teras ferant, vt amitti in via < non > facile poflint. Cura, quaefo, reddi flatim litteras meas his adiundas 5 Petro vander Mereck ^. Nec tamen plura, nifi vt me âmes & fis felix. Vale.

Amfterodami, 29 Aprilis 1619.

Tuus fi fuus H et Opfchrift was : Du Perron. 10

A Monfieur Monfieur Beecman Dodeur en Medicinae à Middelb.

4 < non > omis. — 7 Non à la ligne.

a. On connaît deux frères Van der Merci, Hans ou Jan, et Pieter, nés tous deux à Anvers, le premier en i35i, le second en 1 552. L'un et l'autre se marièrent à Anvers, et épousèrent probablement les deux sœurs : l'aîné, Elisabeth Hendricksdr., et le cadet, Johanna Hendricksdr. van Breuse- chem. Ils émigrèrent sans doute lors du siège d'Anvers par les Espagnols, 1 584-1 586, et vinrent d'abord à Dordrecht; puis ils s'établirent, Jan à Amsterdam, et Pieter à Middelbourg. Ce fut là que celui-ci perdit sa femme, 9 septembre iSSg; qu'il se remaria, 7 novembre 1594; et qu'il mourut lui-même, 17 octobre 1616 ; sa seconde femme y mourut égale- ment, i5 octobre 16 17. Ce Pieter 5e«/or avait eu de son premier mariage un tîls, Pieter van der Merct jioi/or, né à Dordrecht en 1587, mais que ses parents emmenèrent presque aussitôt à Middelbourg, où il passa toute sa vie. Son nom se trouve au registre des mariages de l'Eglise réformée de Middelbourg, pour les accordailles, 19 septembre 161 5, et le mariage lui-même, 21 octobre 161 5 : il épousa Sara de Fraey, d'Amsterdam, fille de Hans de Fraey, d'Anvers, et de Sara Potay, de Londres. Pieter van der Merct junior mourut à Middelbourg, 28 janvier 1625. Sa veuve figure, à la date du 26 novembre, sur le livre des orphelins, Weesboeken, avec trois enfants, Janneken, Pieter et Igut, âgés de six, quatre et deux ans. Le père est qualifié de marchand, coopman. Voilà tout ce que l'on sait de ce cor- respondant de Descartes. Ajoutons que Beeckman ne le mentionne nulle part ailleurs dans son Journal. (Note de C. de Waard.)

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