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Additions. ^47

» consultation qu'il fit faire à Rome auprès de ce Cardinal de ses amis » qu'il ne nomme pas, étoit toute différente de la tentative qu'il fit faire > du côté du Cardinal de Baigné par le moyen du Père Mersenne, quoi- j> qu'il n'y eût point de différence, soit pour la matière, soit peut-être pour » le têms. Il ne seroit point nécessaire de multiplier ainsi ses démarches » vers la Cour de Rome, si le Cardinal de Baigné avoit été de la congré- j> gation qui avoit condamné Galilée. De tous les Juges ou Inquisiteurs H généraux de cette congrégation, députez pour connoitre de l'affaire de » Galilée, il n'y avoit que François Barberin, autrefois Légat en France, B qui fût particulièrement de ses amis. Les autres Cardinaux étoient Bor- » gia, Centino, Bentivoglio, Scaglia, Antoine Barberin [en marge : Cet » Antoine étoit le frère et non le neveu du Pape. Il avoit été Capucin.], » Zacchia Gessi ou Gipsi, Verospi, etGinetti. Ce qui ne nous laisse aucun » lieu de douter que cette consultation nouvelle qu'il fit faire à Rome, ï touchant son sentiment du mouvement de la terre, ne s'adressât au Car- » dinal François Barberin, dans l'amitié et la protection duquel il parois- » soit n'avoir pas moins de confiance que dans celle du Cardinal de ï Baigné. » Baigné, ou Bagni, avait été consulté, non pas directement, mais par l'intermédiaire de Mersenne et de Naudè (voir lettre CCXXII, à Mersenne, de décembre 1640, t. III, p. 258, 1. 16).

��CCLXVII bîs.

Descartes a [Huygens ?]

[Endegeçst, 1642 ?] Texte de Clerselier, tome II, p. 56a.

A la fin du tome II des Lettres, Clerselier donne trois fragments, dont nous avons imprimé le second (lettre CCXIX, t. III, p. 24^), et le troisième [lettre CCXVII, t. III, p. 241), l'un et l'autre de no- vembre 1640. Reste le premier, que nous donnons ici. Il paraît adressé à Hufgens, qui fournissait de livres Descartes dans sa solitude, et qui lui avait envoyé le De Arte magneticà de Kircher [voir t. III, p. 522, l. i), que Descartes lui renvoie, semble-t-il, avec d'autres « gros livres » (ci-après l. 1-2). Cette mention de Kircher (p. 5 4g, permet de déterminer approximativement la date de ce fragment, L 2) à l'année 1642, à moins qu'elle ne soit quelque peu antérieure à la lettre CCLXVII, du 5 janvier 1642. Il est possible, en effet,

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