Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, V.djvu/500

Cette page n’a pas encore été corrigée

486

��Correspondance.

��Saiimaise. resiée manuscrite, fut annoncée en 1664 par Colomiès, p. 189, Gaule Orientale ; et La Mare en parlait déjà lui-même dans une lettre à Nicolas Heinsius, de juillet 166?. Toutefois la translation des restes de Descartes a Paris, en l'église S'" Geneviève, dont La Mare parle à la fin, est du 24 juin 1067.

« ... Egniondanam sibi villulam, secundo circiter ab Alcmariâ lapide, » loco borealis HoUandix amœnissimo sitam , delegit... Tandem ab » eremo in aulam a Christinà Suecias Reginâ protractus est, et ab eà » tanto in pretio habitus, ut fere illum semper disserentem audire vellet. » Sed. dum capiie aperto nocteS fere intégras cum Reginà recumbenie » de rébus IMiilosophicis ac Mathcmaticis verba facit, vigiliis exhaustus, » valetudinem suam minui sensit. Reginam quintà horà matutinà, » quamvis summa hyeme, Philosophicarum prœceptionum causa, sta- w lis diebus adiré cogebatur, unde frigidissimo aëre saepius excepte » lethaliter percussus. peripneumonià paulo post correptus est. Ad pri- » nium horroris sensum, latera flatibus infestari credens, aquœ vitalis )> potu malum pelli posse sibi persuasit, quod cùm frustra fuisset, ma- » gnam tabaci copiam aquâ diluti. quod a rusticis in Batavia remedium u didicei-at. sorbuit; sed, superveniente febri ardentissimâ, quam aquœ » vitalis et tabaci haustus mire auxcrat, cùm xgri vires frequentibus, » quibus opus erat, sanguinis missionibus non sufficerent, undecimo » Februarii et morbi die Holmiœ decessit, annum agens LIV, ibique » in puerorum cœmetcrio pià Pétri Canuti Galljci Oratoris cura et oere » sepultus, ab eoque sepulcralis tituli honore decoratus, donec illius ossa » ex loco peregrino in Galliam translata, et Lutetiœ ad D. Genovevœ » fanum tumulata sunt, curante Petro Daliberto Francis Quaestore, qui » et defuncto titulum posuit. » [Claudii Salmasii Vita. Auctore D. D. Philibeito de la Mare, p. 197-198. MS. Bibl. de Dijon.)

RELATION DE BAILLET. [Vie de Mons. Descartes, t. II, p. 414-423.)

« Monsieur Descartes, après avoir quité la Reine, rapporta du Palais » les premiers sentimens de la maladie qui devoit finir ses jours. Elle » commença par quelques frissons, aux suites desquels il crut avoir assez » bien remédie par un demi-verre d'eau-de-vie brûlée. C'étoit le premier » jour de la convalescence de M. Chanut, et le quinzième de sa maladie. » Le lendemain, qui étoit destiné à célébrer la fête de la Purification de » la Sainte Vierge dans l'hôtel de l'Ambassadeur, M. Descartes, non » pour donner des exemples de piété à une maison qui en fournissoit aux » autres, mais pour travailler à sa propre sanctification, s'approcha des » sacremens de la Pénitence et de l'Eucharistie par le ministère de l'Au- » mônier de M. l'Ambassadeur. [En marge : Rélat. de M. Belin.] Cet

�� �