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DLXXVIII. — 4 Décembre 1649. 451

» {ma femme) icy.(à Munster) auec nostre grande fille, qui regrette bien » les œylletz et abricotz de Vorburg; mais elle aimeroit encores mieux que » vous luy donnassiez de ceux de Ruel ou de La Charité... » {Ib.,/. 2g4.)

A M. Hennequin, 9 mars 1646 : « Marie-Charlotte attend Pasqucs et » les noysettes en bonne deuotion. » {Ib.,fr. i-8g8,f. ig3.)

A Ogier, i3 fév. 1648 : « ...Marie-Charlotte a receu depuis peu vne 1) pièce d'ornement de son cabinet de deuotion que les bonnes Dames de » Lorraine luy ont enuoyee. Elle attend le retour a Munster de M. Coin- » tereau pour les en remercier. » {Ib.,f. i jgoo, f. 6g.)

��DLXXVIII.

Elisabeth a Descartes.

4 décembre [1649], Copie MS., Rosendaal, près Arnhem, Collection Pallandt, n" 10.

Publiée par Foucher de Careii, p. 143-144, Descartes et la Prin- cesse Elisabeth [Paris, Germer-Baillière, i8jg). Réponse à la lettre DLXXI, du g octobre 164g, p. 42g.

Monjieur De/cartes,

Vojîre lettre du ^^^ s' eji promenée par Cleue; mais toute vieille elle ne laijfe pas d'ejlre tres-agreable & vne preuue fort obligeante de la continuation de vojîre bonté 5 pour moy, qui m'ajjeure aujfi de l'heureux fuccés de vojîre voyage, puifque le fuiet en mérite la peine & que vous trouue'^ encore plus de merueilles en la Reine de Suéde que fa réputation n'en fait éclater. Mais il faut auouer que vous efîes plus capable de les connoijîre que 10 ceux qui fe font méfiés iufqu'icy de les proclamer. Et il me femble en fauoir plus, par ce peu que vous en dites, que par tout ce que i'en ay appris d'ailleurs. Ne croye^ pas toutefois qu'vne defcription fi auantageufe me donne matière de ialoufie, mais plutojî de m'ejlimer vn peu plus

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