1,539-340. DLVIII. — 2j Avril 1649. 357
8. Quantum ad parentes, vt omnia vera Jïnt, &c. ", c efl à dire : encore que tout ce que nous auons cou- ilume de croire d eux foit peut-eftre vray, à fçauoir qu'ils ont engendré \ nos cors, ie ne puis pas toutes-
5 fois imaginer qu'ils m'ayent fait, en tant que ie ne me confidere que comme vne chofe qui penfe, à caufe queie ne voy aucun raport entre Tadion corporelle, par laquelle i'ay couftume de croire qu'ils m'ont en- gendré, & la production d'vne fubflance qui penfe.
10 Omnem fraudem à defeclu pendere, mihi ejl lumine na- turali manifejîum^ ; quia ens in quo nulla ejî imper feclio, non potejl tendere in non ens, hoc ejî, pro fine & infiituto fuo habere non ens, fine non bonum, fine non verum; hœc enim tria idem funt. In omni autem fraude ejfe falfita-
i5 tem manifefium efi, falfitatemque ejjfe aliquid non verum, & ex confequenti non ens & non bonum. Excufez, fi i'ay entrelardé cette lettre de latin ; le peu de loifir que i'ay eu, récrluanf", ne me permet pas de penfer aux paroles, & i'ay feulement defir de vous affurer que ie
20 fuis, &c.
DLVIII.
Descartes a l'Abbé Picot. [Egmond\ 23 avril 1649.
[A. Baillet], Vie de Monsieur Des-Cartes, t. II, pp. 369, 3S6 et 4?-.
La première citation de Baillet, II., 36g, a été reproduite ci-avant, p. 3ij, lettre DXLV, du 6 mars 164g.
a. Medilatio III, p. 47.
b. Ib., p. 49.
c. Lire « que i'ay en l'écriuant » :
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