1.538-539. DLVII. 2J AvRIL 1649. ^^^
vne autre voye &c. ^, Il ie n'auois auparauant reietté toutes les autres, & par ce moyen préparé les led:eurs à mieux conceuoir ce que i'auois à écrire.
2. le répons à la féconde, qu'il me femble voir tres- 5 clairement qu'il ne peut y auoir de progrés à l'infiny au regard des idées qui font en moy, à caufe que ie me fens finy, & qu'au lieu où i'ay écrit cela, ie n'ad- mets en moy rien de plus que ce que ie connois y eftre; mais quand ie n'ofe par après nier le progrés à
10 l'infiny, c'eft au regard des œuures de Dieu, lequel ie fçay eftre infiny, & par confequent que ce n'eft pas à moy à prefcrire aucune fin à fes ouurages.
X . A ces mots, fubjiantiam, durationem, numerum, (S'c, i'aurois pu adioufter, veritatem, perfeéîionem, or-
i5 dinem, & plufieurs | autres dont le nombre n'eft pas aifé à définir. Et on peut difputer de toutes, fi elles doiuent eftre diftinguées, ou non, des premières que i'ay nommées ; car veritas non dijîinguitur à re verâ Jïue fubjiantiâ, nec perfeéîio à re' perfeélâ &c. C'eft
20 pourquoy ie me fuis contenté de mettre : & fi quœ alia Jint eiufmodi'^.
4. Per infinitam fubjiantiam ^, intelligo fubjiantiam perfeéliones veras & reaies aéîu injînitas & immènfas ha- bentem. Quod non ejl accidens notioni fubjlantiœ fuperad-
2 5 ditum, fed ipfa effentia fubjlantiœ abfolutèfumptœ, nullif- que defeéîibus terminatœ ;qui defeélus, rationefubflantiœ,
a. Méditation III, traduction française. Voir page 34 de l'édition la- tine (1642).
b. Page 36, édit. lat. (1642).
c. Ib., p. 46.
d. Ib., p. 39.
e. Ib., p. 40.
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