DLII. — 2 Avril 1649. 33^
le 26 mars et le 9 avril, avant d'écrire en Suède. 11 n'envoya donc qu'à cette dernière date les deux lettres de Descartes du 3i mars pour Chanut. On lit, en effet, dans la lettre de Brasset à ce dernier, 9 avril 1649 : « ...Vous verrez. Monsieur, par la lettre cy ioinct, la disposition de » M. Descartes pour le voyage. Entre tout M. de Bethune {gentilhomme » français qui désirait depuis longtemps passer de Hollande en Suède] » est allé a Amstredam pour profitter Foccasion de l'admirai Fleming... » {Ib., p. 254.) Voir ci-avant p. 325-326.
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Descartes a l'Abbé Picot.
[Egmond, 2 avril 1649.] [A. Bau-let], La Vie de Monsieur Des-Cartes, t. II, p. 44G-447.
Quatre lettres de Descartes à Picot, 2 et sS avril, 7 et 14 mai 164g, se trouvent à plusieurs reprises citées ensemble de telle sorte qu'il est fort difjicile de les séparer. Voir ci-après lettres DL VIII et DLIX, et lettre DLXIX, éclaircissement.
Suite du passage reproduit ci-avant, t. IV, p. 563 :
« Il aimoit à se voir proprement coëffé, mais sans faste et sans luxe. » Ses perruques se faisoient toujours à Paris, même lors qu'il étoit en » Suéde. Mais elles différoient peu de la forme des cheveux qu'il s'étoit » fait couper. Il avoit soin seulement de recommander {en marge : Lettr. MS. à Picot du 2 avril 1649) :
que l'on n'y mît point de cheveux teints, parce qu'ils changent trop tôt de couleur, mais qu'ils fuffent na- turellement noirs, et qu'on y en mêlât quelques-uns de gris.
« Il se faisoit toujours raser, en Hollande et ailleurs, à la manière de » France. Il suivoit moins les modes, qu'il ne s'y laissoit entraîner. Il » attendoit qu'elles devinssent communes pour éviter la singularité; et » quand il écoutoit son génie, il laissoit ce qui se trouvoit de bizarre dans » le changement de la mode, et n'en retenoit que ce qu'il y remarquoit » de commode. » (Baillet, II, 446-447.)
Voir à ce sujet lettre DLXIX, fin de V éclaircissement.
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