I, ï66. DXXXVII. — ^ Février 1649. 267
» premier rang; et il l'assura que sa maison et son cœur luy seroient )> ouverts à toute heure. »
« Rembrantsz, qui ne demeuroit qu'à cinq ou six lieues d'Egmond, » rendit, depuis ce téms-là, de très fréquentes visites à M. Descartes, et » il devint à son école l'un des premiers Astronomes de son siècle. Il » s'affermit si bien dans la connoissance de ses Principes, qu'il ne bâtit » rien dans toute la suite de sa vie que sur ces fondemens. L'Astronomie » Flamande ou Hollandoise, qu'il a donnée en langue vulgaire après la » mort de nôtre Philosophe, et qui luy fait aujourd'huy tant d'honneur » parmi les Sçavans, est toute sur le système de M. Descartes, et débute » par l'établissement des Tourbillons. L'Hypothèse du mouvement de la » Terre y est dans un très beau jour; et l'opinion que Copernic avoit » avancée, sans pouvoir la démontrer faute de principes et de méthode, » s'y trouve perfectionnée par les démonstrations que M. Descartes en » avait données. Rembrantsz a publié encore d'autres ouvrages, concer- » nant les Logarvjthmes et d'autres sujets d'Arithmétique et de Géométrie, n où l'on void régner l'Analyse et la Méthode de M. Descartes. » (Bail- LET, II, 55.3-555.)
��DXXXVII.
Descartes a Morus.
Egmond, 5 février 1649. Texte de Clerselier, tome I, lettre 67, p. 266-275.
Réponse à la lettre DXXXI ci-avant. Voir le prolégomène, p. 235, et l'éclaircissement, p. 246. Morus y répondra le S mars 164g, lettre DXLIV ci-après.
Dodiffimo & humaniffimo Viro Henrico Moro Renatus Defcartes.
Laudes, quas in me congeris, Vir humaniffime,
5 non tam vllius mai meriti, vtpote quod eas square
nulluni poteft, quàm tuse erga me beneuolentise teftes
funt. Beneuolentia autem,ex folâ fcriptorum meorum
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