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2o8 Correspondance. 111,621-622.

lourdes fautes contre le railonnement & le fens commun ; ou enfin fon arrogance ridicule, de pré- tendre qu'vn autre a failli pour cela feul qu'il n'a pas fuiui fes fottes imaginations, comme fi rien ne pou- uoit eflre bien s'il n'eft conforme a fes fantaifies. Mais 5 ce que i'admire le plus, c'eft que, par de telles imper- tinences & venteries, il eft paruenu a quelque répu- tation, & I qu'il fe trouue des hommes qui luy donnent de l'argent pour apprendre de telles chofes. * le fuis,

Mon Reu"'^ Père, 10

��Voftre très humble feruiteur. Des Cartes.

��le mercredy

Adresse :

��Au Reuerend Père, i5

��Le Reu" Père Mercenne.

��Page 208, 1. 9. — Cette dernière phrase, en désignant comme un pro- fesseur donnant des leçons particulières l'auteur de l'écrit critiqué par Descartes dans cette lettre, fait naturellement penser à Roberval, ou, du moins, on ne voit aucun autre nom qu'on puisse proposer pour repré- senter cet auteur. Toutefois il n'y a là qu'une conjecture très insuffi- samment fondée ; et tant que l'écrit ou imprimé en question n'aura pas été retrouvé ou identifié, il est préférable de reconnaître que l'on ignore absolument quel en est l'auteur, car, en fait, il n'y a aucun indice que Roberval ait jamais composé ni publié aucun écrit tel que celui dont il s'agit ici. 'Voir pourtant ci-après un passage d'une lettre de Descartes à Carcavi, 17 août 1649. [Clers., III, 44g.) Voir aussi, aux additions, celle de la lettre DXX.

4 fottes omis. — 6 de omis. — 9 de telles chofes] de luy des chofes faufl'es. Tout le reste omis.

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