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IJ2 Correspondance, i, hs.

chofes qu'on auroit peut-eftre choifies, fi on en auoit eu la liberté. Le voflre eftant propre à tout, ie ne doute point que vous ne tiriez beaucoup de fatisfadion d'vn employ dont vous vous acquitez û bien. Si pour- tant vous aprochiez du temps de voftre retraite, & que 5 vous reuinfiez bien-toft à Paris, ie ferois rauy d'auoir l'honneur de vous y voir. Que fi vous faites encore quelque feiour au lieu où vous eftes, ie me confoleray fur ce que i'efpere que vous continuerez à me procu- rer la bien-veillance de cette grande Reine, pour les lo vertus de laquelle vous m'auez fait auoir beaucoup de vénération & de zèle. le fuis, &c.

D'Egmond, le 21 Feurier 1648 ^

DX.

Descartes a l'Abbé Picot. [Egmond], 28 février 1648.

[A. Bailletj, Vie de Monsieur Des-Cartes, t. II, p. 455-456.

a . . .Lorsqu'il (Descartes) étoit en Hollande, on alloit à Paris implorer » le crédit du Père Mersenne, pour obtenir une place parmi ses valets, » comme une condition fort heureuse. De son côté, il les traitoit avec une » indulgence et une douceur, qui les assujetissoit par amour. Quelques » fidelies et quelques affectionnez que fussent ceux du dernier ordre, il » n'étoit pourtant pas d'avis qu'on mit leur conscience et leur fidélité trop

a. Brasset fit partir cette lettre pour Stockholm le 28 février. Il écrivit, en effet, à Chanut ce jour-là : « ... Voicy la response d'un de vos amis » qui a grande disposition aies quitter {les peuples de ce pays). le suis » après a lire une bourrade qu'il donne a son Ministre d'Utrecht. C'est un » assez rudde souvenez-vous de moy. » (Bibl. Nat.,fr. ijcjoo, /■ gi v.) Brasset lisait \tfactum, dont il est question p. i23 ci-avant.

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