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96 Correspondance.

■< aiteintcs que M. Riuiiis liiy a données. A eux le débat. » [Bibl. A'at., MS.fr. iji<g(), p. 4o() verso.)

Il s'agit de Taflaire de Leyde, qui recommençait et qui fit surtout grand bruit à la fin du mois, le 23 et le 28 décembre, comme nous le verrons par une lettre de Heereboord aux Curateurs de l'I'niversitc le 18 février 1648, éclaircissement de la lettre DVIII ci-après.

��CDXCIX.

Elisabeth a Descartes.

[Berlin], b décembre [1647].

Copie MS., Rosendaal, près Arnhem, Collection Pallandt.

Publiée par Faucher de Careil, p. Sp-6i, Descartes et la Prin- cesse Elisabeth {Paris, Germer-Bailli'ere, iSj(j). Descartes repon- dra, lettre DI II ci-après, 3 1 janvier 1648.

Monjieur De/cartes,

Puifque i'ay receu, il y a quelques ïours, la traduclion françoife de vos Méditations Metaphyfiques, que vous Tiiauer^ enuoyé, le fuis oblige de vous en rendre grâce par ces lignes, encore que ie ne /aurais exprimer mon/en- 5 timcnt de reconnoijfance de vos bontés, fans en demander vne nouuelle pour excufer l'incommodité que le vous donne a lire & répondre mes lettres qui vous détournent Ji fouuent de méditations vtiles, pour des fuiets qui, fans la partialité d'amy, ne vous fauroient ejlre confîderables ; lo mais i'ay receu tant de prennes de celle que vous aue?^ pour moi, que i'y prefume affe?^ pour ne faire difficulté de vous dire aiiec quelle fatisfaùlion i'ay leu la traduclion fufdite, puifqu'elle rend vos penfées d'autant plus miennes

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