Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/715

Cette page n’a pas encore été corrigée

Additions.

��701

��» même commence à lire dans le texte hébreu le premier chapitre de la » Genèse, qui traite de la création du monde ; mais que, quelle que eût » été la profondeur de ses méditations, il avoit eu beau réfléchir, il n'y » avoit rien trouvé de clair et de distinct, rien qu'on pût comprendre clarè » et distincte. Alors s'étant aperçu qu'il ne pouvoit point entendre ce que » Moïse avoit voulu dire, et même qu'au lieu de lui apporter de nouvelles » lumières, tout ce qu'il lisoit ne servoit qu'à l'embrouiller davantage, il » avoit dû renoncer à cette étude. »

« Cette réponse surprit extraordinairement M'" de Schurmann ; elle la » blessa profondément, et elle en conçut une telle antipathie contre ce » philosophe, qu'elle évita depuis ce jour de jamais se trouver en relation 1 avec lui. Dans le journal où elle fait mention de cet événement, elle » avoit mis à la marge sous ce titre : Bienfaits du Seigneur, les paroles » suivantes : Dieu a éloigné mon cœur de l'homme profane, et il s'est » servi de lui comme d'un aiguillon pour ranimer en moi la piété, et pour » me faire me donner entièrement à lui. » (Vie de Jean Labadie, 1670.) Cité par Foucher de Careil, p. i5o-i52, Descartes et la Princesse Eli- sabeth. (Paris, Germer-Baillière, 1879.)

Nous retrouverons une appréciation assez semblable à celle-ci : i° dans une conversation de Descartes avec François Ogier devant le comte d'Avaux en décembre 164? (ci-avant p. 660); 2 dans une autre conver- sation avec Burman, le 16 avril 1648, que ce dernier a rapportée. Nous la donnerons dans le tome suivant, avec quelques autres documents à l'appui.

��LETTRE CDLXXII, page 624, lignk 5-6.

Brasset écrivait à Chanut, de La Haye, le 23 mars 1647 :

« ... le vous baise très humblement les mains. M. Des Cartes, qui est » icy, faict le mesme. Nous aurions hier beu céans a vostre santé, s'il » n'eust oublié de disner. C'est vn deft'aultqui seroit condamnable en tout » autre qu'en luy. le suis. . . » (Bibl. Nat.,fr. i7$f)g,f 119 verso.)

�� �