Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IV.djvu/706

Cette page n’a pas encore été corrigée

692

��Correspondance.

��qu'il vient aussi de répondre à Mersenne, au nom de Hogclande, sur le meme Bannius (p. 568, 1. i-5). Celui-ci était mort le 27 juillet 1644, ce qui expliquerait la liberté et même la sévérité d'appréciation de Descartes sur un homme avec qui il était auparavant en relations de bon voisinage (quod ipsi egomet. . . dixerim, p. 686,1. 24-25). Cet alinéa pourrait donc être de 1646. —Descartes, d'ailleurs, n'avait pas toujours été aussi sévère pour les ouvrages de Bannius. Ce fut lui-même qui lui conseilla (lettre de Bannius à Huygens, P. C. Hoofts brieven, Leiden, 1 855-57, l - W< P- 2 $%) de publier en 1642 l'ouvrage suivant : Zanp;h-b\oem\el van Ioan Albert Ban Haerlemmer etc. (t'Amsterdam, by Paulus Matthijsz. Voor Louis Elzevier, 1642, in-4). Dédicace à Constantin Huygens, datée de Harlem, 1" mai 1642. — En revanche, dans les premiers temps de ses relations avec Bannius, Descartes parle de lui d'un ton passablement dégagé (voir t. H, p. i5o, 1. 12-20, lettre du 27 mai i638).

Page 688, 1. i5. — Les seuls auteurs de l'antiquité chez lesquels on ait relevé un rapprochement entre la propagation du son et celle des cercles produits dans l'eau par une pierre qu'on y jette, sont : Vitruve (V, 3, p. 109-110, éd. Rose et Muller-Strubing,. Leipzig, 1867), et le musico- graphe Aristide Quintilien (p. 145, éd. Meibom, Amsterdam, Elzevier, i652). Dans le texte de Descartes, Aristoteles n'aurait-il pas été imprimé à ton au lieu d'Aristides? Si, avant i652, ce dernier auteur était inédit, il y en avait à Leyde un manuscrit ayant appartenu à Scaliger et dont Hein- sius, ou quelque autre, aura très bien pu communiquer à Boswell un pas- sage comme celui dont il s'agit.

Page 6g 1, 1. 8. — Descartes aurait-il pu tenir encore ce langage en 1646, après les affaires d'Utrccht et de Groningue? Cet alinéa semble bien au moins antérieur à 1640 (polémique avec le P. Bourdin).

Page 691, 1. 14. — « Le P. de H. », dit Clerselier. Il s'agit bien pro- bablement, en effet, d'un religieux. Mais, en tous cas, l'expression fratri- bus semble exclure les Jésuites.

Page 691, 1. 24. — Sur William Boswell, voir The Works 0/ Francis Bacon, éd. Spedding, Ellis et Heath, vol. III (Londres, 1876), préface de J. Spedding. Bacon, dans ses dernières volontés, après avoir remis la collection de ses discours et de ses lettres à l'évêque Williams et à Sir Humphrey May, ses conseillers privés, confia le reste de ses papiers aux soins de Sir John Constable et de Mr. Bosvile. « Also I désire mv exe- » cutors, especially my brother Constable, and also Mr. Bosvile, pre- » sently after my decease, to take into their hands ail my papers what- » soever... » Mr. Bosvile, ou William Boswell, fut envoyé à la Haye, comme résident du roi d'Angleterre auprès des Etats-Généraux des Pro- vinces-Unies. Il fut fait chevalier le 18 mai 1 633, et Spedding croit qu'il mourut en 1647. M a ' s il était entorc vivant, et à la Haye, en 1649, lors du la mort de Charles I er . Il laissa copier sur ses manuscrits de Bacon les

�� �