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III,53 7 -!.38. CDLV. 2 NOVEMBRE 1646. ffl

pour cet effet, ie vous ay mandé 3 ce que ie trouuois à redire dans les premières pages de l'Ariftarque, où il y a tant de fautes & d'impertinences, que i'aimerois mieux eftre berné ou foufleté avec vne pantoufle que

5 de voir qu'on pull dire de moy, auec autant de vérité, de telles chofes.Mais pour luy, encore qu'il y ait défia fept ou huit mois que cela s'eft paffé, il fe contente toutesfois de perfifter dans fes vanteries, & de me- nacer à la façon du Capitan ; ce qui m'oblige auffi de

10 perfifter à faire fi peu d'eftat de luy, que ie ne daigne- ray pas mefme lire dorefna|uant aucune chofe de fa part, fi ce n'eft que vous, ou quelques autres qui s'y entendent, m'affuriez qu'elle méritera d'eftre lue, & qu'il aura mieux rencontré qu'il n'a de coutume. le fuis,

■ 5 MonR. P.,

Voftre tres-humble & tres-obeïflant feruiteur, descartes.

��CDLV.

Descartes a Mersenne.

Egmond, 2 novembre 1646. Autographe, Bibl. Nat., fr. n. a., 5i6o, f" 40 et 41.

La 6~7< de la collection La Hire {primitivement 17); numéro (56) du classement de dom Poirier. Une feuille plie'e en deux : premier

3 & d'impertinences] contre d'écrire. — 9 a... Capitan] de le bon fens. — 4 eftre... pan- loin. — 10 luy] tout ce qu'il toufle] ne me méfier iamais peut dire.

a. Lettre CDXXX, p. 3o;. Cf. p. 368.

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