CDXLVIII. — 5 Octobre 1646. 51 j
qu'il me veut enuoyer quelques efcrits touchant la Géométrie ; mais ie vous diray que ie fuis maintenant il éloigné de penfer aux Mathématiques, que c'eft quafi du plus loin qu'il me fouuiene; & ie voudrois que le 5 S 1 Roberual pull perfuader a tout le monde que ie les ay entièrement oubliées.
le fuppofe que M r Picot eft encore aux chams a ; fi toft que ie fçauray qu'il fera de retour, ie ne manque- ray pas de luy efcrire. le fuis,
10 Mon Reu nd Père,
Voftre très humble & très zélé feruiteur,
DESCARTES.
D'Egmond, le 5 d'Oct. 1646.
i5 le ioins les 2 enclofes auec cete letre, pource que ie croy qu'elles n'en enchériront point le port; & ie n'ay rien a efcrire a M r de Clairfellier, finon que ie le remercie de fes dernières du 10 d'Aouft 11 , & fuis fon très humble feruiteur.
��Page 5 11, 1. II. — Voici quelques documents sur la publication de ce livre. Le 28 mai 1646, Bornius écrivait d'Utrecht à Gassend :
u ...Nihil tibi impresentiarum, gratitudinis testandœ ergo, remitto; » veriim simul ac Regij Physica (de qua pluribus ad Martcllum nostrum) » typis descripta fucrit, exemptai* illius vnum aut (si placet) alterum tibi » transmittam. » (Gassendi Opéra, Lyon, 1 658, t. VI, p. 498.)
Le 9 juillet 1646, le même Bornius écrivait de Leyde à Gassend :
u Cum <ab> amico mco nuperrimè intellexerim Cartesium, hortatu ■> quorundam, aggressum esse refutationem posterions tui contra ipsius » Metaphysicam scripti, non ingratum tibi fore iudicaui, te illius a me
a. Voir p. 5oi, 1. i3. ■b. Lettre perdue.
Correspondance. IV. 65
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