474 Correspondance.
la Morale. C'est ce qu'il manda quelques mois après à M. Chanut, qui luy répondit de Stockholm en ces termes \en marge : Lett. MS. de Chanut du a 5 Août 1646] : »
J'ay eu beaucoup de ioye de voir dans vôtre lettre vn
changement de ce dégoût que vous me témoignâtes à
Am/terdam*. Puifque vous ave^ écrit quelque chofe des
Pafjions de l'Ame, vous n'êtes plus en colère contre nous :
vous ne vous tiendrez pas de nous faire encore plus de 5
bien. Car je crois que je raifonne bien, jugeant quil
n'ejl pas pofjible que ces aclions les plus communes de
V Ame foient exactement connues, qu'on n'ait donné une
grande atteinte à la nature de l'Ame même, & à fa liai [on
avec le corps, qui font des myftéres jufques à préfent fort 10
cache^.
(Baillet, II, 280-281.)
��CDXLIV.
Descartes a [Clerselier] pour M. Le Conte.
[29 août 1646.] Texte de l'édition latine, tome II, epist. xiv. p. 67-7C.
Clerselier, tome II, lettre 14, p. 101-1 10, donne une «version » française, avec ce titre : Brève Réponse de M r Descartes aux Ob- jections et Instances de M. le Conte, après la lettre i3 {notre lettre CDXLII, p. 4S2 ci-avant). La date manque aussi bien à cette version qu'au texte latin. Mais nous sai-ons (voir le prolégo- m'ene de ladite lettre CDXLII) que ces réponses ont été envoyées le 2 g août 1646, avec une lettre à Clerselier, laquelle d'ailleurs est perdue. Et ce renseignement se trouve confirmé par un passage de la lettre CDXL VI ci-après, du 7 septembre : « le n'escris point a
a. Voir ci-avant lettre CDVIII, p. 3 18.
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