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1 5 2 Correspondance.

Il me refte feulement encore vne curiofité, touchant la grandeur de cete comète; car, félon mes raifon- nemens, elle doit auoir paru fi notablement plus grande, eftant au milieu de fon cours, qu'au commen- cement & a la fin, qu'il n'eft pas croyable que Regio- 5 montanus n'en ait point fait mention. Mais ie ne vou- drois pas vous donner la peine d'y penfer d'auantage. le vous fuplie feulement de croyre, que i'ay beaucoup de refentiment de la bienueillance qu'il vous a pieu me tefmoigner, que ie fouhaite les occafions de la io pouuoir mériter par mes feruices, & que ie fuis,

Monfieur,

Voflre très humble & très obligé feruiteur,

DESCARTES. i5

D'Egmond, le 5 Ian. 1645.

Adresse :

A Monfieur Monfieur du Puy au logis de M r de Thou jo

a Paris.

��Nous donnerons ici, à cause des dates, deux documents relatifs aux sentiments de Gassend sur Descartes, et qui complètent ceux que nous avons déjà donnés ci-avant, p, 108-1 10 et 140-147, éclaircissements.

i° Lettre d'André Rivet à Gassend.de la Haye, 3o déc. 164.4, " postridie » Kalendas Ianuarij » :

« Sorberius etiam tuus, qui t'actus est meus, sxpissimè de te et studiis » tuis mecum verba commutauit, deditque elegantissimum et acutissimum « Opusculum contra Philosophiam Caru-sianam. Habes nunc ipsius lun- » damenta in opère nouo, quod iudicium tuum et censuram expectat. n Ego id mihi non arrogo. qui vitro fatcor me non capere Viri illius, « alioquin eruditi et acuti, principia et placita ; nec in eis eruendis vacat

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