I1V89. CCLXXXVI. — 1642. ^85
��CCLXXXVI.
Descartes a Mersenne.
[i<>42 •'] Texte de Clerselier, tome III, lettre io5, p. SSg-igo.
Date incertaine. Nous donnons cette lettre ici, parce que, dans la suivante, du 20 octobre 1642, Descartes parle d'une lettre de M. de Candissch (sic, p. 5 go, l. 16), et s'étonne que celui-ci n'y mette rien des lunettes, comme si cet Anglais lui devait une réponse à quelques éclaircissements qu'il aurait envoyés pour lui à ce sujet. Evidemment destiné à être communiqué à Charles Cavendish, ce billet a d'ailleurs dû être Joint à une autre lettre à Mersenne, peut-être à la précédente, si, comme il semble (/. S ci-dessous), Descartes avait déjà spéciale- ment écrit au Minime à ce propos.
Mon Reuerend Père,
le fouhaitterois auec paffion de pouuoir contribuer quelque chofe au louable delTein qua Monfieur de Cauendifche, pour faire reùffir les Lunettes ; mais ie
5 penfe vous auoir défia écrit cy-deuant tout ce que l'en fçay : a fçauoir qu'il y a de la différence entre la Théorie & la Pratique, en ce que, celle-cy ne pou- uant atteindre- à la perfection de celle-là, on doit fe contenter d'en approcher le plus qu'on pourra, & que
10 du refte il faut principalement auoir foin que les verres foient bien nets, c'efl à dire fans ondes ou nuages au dedans, & bien polis, tant du codé qu'on laiffe plat que de l'autre. On a rcùllv quelquefois à faire d'aifez bonnes lunettes, en tafchant feulement
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