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490 Correspondance.

a Ipse satis ostendebat hoc sibi non inconsultum videri, si quidem » Theologi ita suaderent : quod factum. »

« Hœc ita acta Ampliss. D. Cos. ilicô relata sunt à Theologo, Academiae » Rectore et disput. prseside, qui respondebat sibi omnia perplacere. » (p. 3o-3i, Testim. Acad. Vitrai, et Narrât. Hist.]

« On reforma donc les Corollaires; on ôta de leur titre le nom de la Faculté Théologiqne, & on corrigea ce qui poiivoit regarder per- fonnellement M. Regius & M. De/cartes. Mais comme les endroits des thé/es, oîi l'un & l'autre étoient nomme-[ ou déftgne\ par leurs e'crits ou leurs opinions, étoient déjà imprime-, la précaution du Conful fut inutile pour ce point, et Voetius Je crut fort heureux d'avoir ce prétexte pour couvrir fa dés-obétffance & fa mauvaife volonté. ))

« Les théfes furent foutenuës le XVIII de Décembre pour la pre- mière difpule, continuées durant les deux Jours qui précédaient la fête de Noël. Le Repondant , qui étoit lefieur Lambert Vanden Watcrlaet [en marge : Gemerthanus], sf fignala autant que Jon Préfident [en marge : Epist. i5 Reg. MS. ad Cart. & Epist. Cart. ad P. Dinet.], par la chaleur qu'on y fit paraître contre les opinions nouvelles, foutenuës avec une ardeur égale par les .Oppofans, qui étaient prefque tous écoliers de M. Regius. »

« Le Préfident trouvant qu'on, n'y parlait pas a[fe\ de Monfieur Defcartes chercha fur la fin de la difpute quelque que/lion très-difficile , pour embarraffer l'un de ces Oppofans dans la réponfe, fans avoir néanmoins intention de l'écouter favorablement. C'eflpourquoy voyant que l'Oppafant fe mettait en devoir de le fat isf aire fur la quejlion par des réponfes conformes aux Principes de la Philofophie nouvelle, il l'interrompit brufquement pour dire que ceux qui ne s'accommodaient pas de la manière ordinaire de philo fopher, en attendaient une autre de M. Defcartes, comme les Juifs attendent leur Elie qui doit leur apprendre toute vérité. <> (Baillet, II, 147-148.)

(c M. Regius . . . prit le party de répandre par écrit aux théfes de Voetius. Il en écrivit à M. Defcartes le 24 Jour de Janvier de l'année fuivante pour l'informer de tout ce qui s'était pajfé, et luy demander avis sur l'avenir [en marge : Lettr. i5 MS. de Reg.] // luy marqua combien les efpriis s' ai griffaient contre luy, & comment le party de Voetius fe fortifiait de Jour en Jour; ajoutant que M. le Conful Vander-Hoolck leur prateâeur étoit d'avis qu'il gardât le Jîlence, ou qu'il calât la voile en traitant Voetius d' les autres Profejfeurs avec le plus ,'e douceur & de refpecl qu'il luy ferait pojjible. Il luy envoya en

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