II, 282-;8?. CCXXV. — ji Décembre 1640. lyj
mot Logïcce, efl que i'ay lu des Théologiens qui, fui- uant la Logique ordinaire, quœ-runt prius de Deo quid fit, quàm quœjiuerint an fit.
Vous auez raifon qu'où i'ay mis : quodfacuhas idcam 5 Dei in fe habendi, e[Je non pojfeî in nojîro intelleélu^ fi ille &c. % au lieu de ille, il vaut mieux dire hic; c eft enuiron la quatrième ou cinquième page de ma Ré- ponfe aux Objedions. Et il eft bon aufli de mettre ///f caufam au lieu de caufam, en là ligne fuiuante, comme 10 vous remarquez.
Pour ce que ie mets en fuite, que nihil potejl ejfe in
me, hoc ejl in mente, cuius non Jim confcius ^, ie I'ay
prouué dans les Méditations, & il fuit de ce que
l'ame eft diftinde du cors, & que fon effence eft de
i5 penfer.
Pour la période où vous trouuez de l'obfcurité, que ce qui a la puiffance de créer ou confetuer quelque chofefeparée de foy-mefme, a aufli, àplus forte raifon, la puiffance de fe conferuer, &c., ie ne voy gueres 20 de moyen de la rendre plus claire, fans y adjoufter beaucoup de paroles, qui n'auroient pas fi bonne grâce en vne chofe dont ie n'ay touché qu'vn mot en paffant.
Il eft bon, où ie parle de infinito, de mettre, comme 25 vous dites, injîmîum, qua injinitum e/?, nullo modo à nobis com [prehendi '^ .
Le monde fortajfe limiîibus caret ratione extenfionis,
a. Cf. \" édit., p. i?8, et 2« édit., p. ii?.
b. Cf. r» éuit., p. izjo : nihil in me, cuiiis nullo modo sim conscius, esse passe ; et 2" édit., p. ii5 : id.
c. Cf. Inédit., p. 146, et 2* édit., p. iig-120.
d. Voir i" édit., p. 148, et 2" édit., p. 121.
Correspondance. III. 35
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