8 Correspondance. n, 204.
du Mathématicien de la Flèche, ie ne croy pas que per- fonne refufe de les receuoir, fi ce n'eft qu'il leur donne quelque interprétation equiuoque & non attendue,
l'ay veu l'Imprimé de Chorez % mais ie ne puis rien coniedurer de fon inuention, finon que ce fera vne 5 Charlatanerie, qui ne fera point en effet ce qu'il dit, mais feulement en apparence. Tay fceu, il y a long- temps, toutes les Expériences de l'Ayman dont vous m'écriuez, & puis aifement donner raifon de toutes dans mon Monde; mais ie tiens que c'eft vne extraua- 10 gance de vouloir expliquer toute la Phyfique par l'Ayman.
le ne croy pas vous auoir iamais écrit que le Solide de la Roulette^ ne fe peut donner; car ie ne me fou- uiens point de l'auoir iamais cherché, & ie iuge, au i5 contraire, qu'il eft aifé à trouuer. Mais ie fais fi peu d'eftat de toutes ces queflions particulières, & dont ie ne voy point d'vfage, que ie ferois marry d'y em- ployer vn feul moment,
le ne voy aucune difficulté en ce que vous propofez 20 contre laTorce des Reffors : car il ne peut y auoir deux torrens de Matière fubtile, qui aillent à l'encontre
1 la Flèche] France, Omnis cunque duci potejl Parallela .
Angultis reâilineus ejl diuifibi- — 3 equiuoque.., attendue],
lis in duos Squales; Ad onmem fort différente de l'ordinaire. —
reâam per Punâum quodcun- 5 ce fera vne] c'efl quelque. —
que duci potejî Perpendiculai-is; 6 ne fera] n'eft, — ce] telle. Omni redœ per Punâum quod-
a. Voir plus loin lettre du 1 1 mars 1640, p. 42, 1. i3.
b. Voir t. II, p, 395, 1. 20-23,
c. « Ces trois lignes latines n'étoient pas dans l'original de M. de La Hjre. » {Note de Pexemplaire de VInstitut.)
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