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i66 Correspondance.

��m, 64-65.

��par confequent auffi ne pefe point ^ Ce qui peut fer- uirà entendre vne partie de ce que vous propofez,au commencement de voftre féconde lettre du 19 Aouft; mais ie ne répons pas plus particulièrement à ce que vous y mettez d'Archimede, à caufe que ie n'en ay pas 5 le liure.

Il eft certain qu'vn poifïon, qui nage dans vn vaif- feau plain d'eau & mis dans l'vn des plats d'vne ba- lance, ne le peut rendre plus pefant ny plus léger, encore qu'il aille au fond ou qu'il fe foûtienne à moi- 10 tié hors de l'eau. le croy aulTy que tous les poiffons vifs font à peu prés auffi pefans que l'eau, & que, lors qu'ils dorment, il n'y a que leur pefanteur naturelle, jqui les foûtienne ou au deffous ou au deflus de l'eau, félon qu'ils font plus pefans ou légers qu'elle. i5

l'admire ceux qui difent que ce que i'ay écrit ne font que Centones Democriti^, & ie voudrois bien qu'ils m'apprilfent de quel liure i'ay pu tirer ces Centones, & û on a iamais veu quelques écrits où Democrite ait expliqué comme moy le fel, la nege hexagone, l'arc- 20 en-ciel, &c^ Ces gens monftrent bien leur mauuaife volonté & leur impuilTance, en difant des chofes û hors d'apparence ; auffi bien que ceux qui s'offenfent de ce que i'ay dit, que les vœux font pour remédier à

1-2 Ce. . . à] Et de cecy on qui cft. — g ny] ou. — 11 le] Et

peut. -^ 2 que... propofez] qui ie. — aulfy omis. — i5 ou plus,

eft. — 4-5 pas... mettez] point — 18 de. . . tirer] d'où i'ay em-

à ce que vous me demandez. — prunté. — 2 i bien omis. 5 n'en ay] n'ay. — 8 & mis]

a. Cf. lettre LV, t. I, p. 3oo.

b. Cf. t. II, p. 3t)6, 1. 9-10.

c. Voir les Météores, Discours troisiesme, sixiesme et huitiesme.

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