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CXII. — I" Mars i6j8. jj

» cette belle Lettre promet touchant la refraction. Et si i'osois espérer » la communication des expériences qu'il a faites, peut-estre y mélerois-ie » de la Géométrie, si ie les trouuois conformes à mon sentiment. l'at- » tendray cette satisfaction auec impatience, et vous renuoyeray par le » premier Courrier son escrit, que ie retiens pour en tirer copie. »

On trouvera la suite de cette lettre tome I, p. 495-496.

Des copies de ces objections de Petit circulèrent en France. Un des cor- respondants de Mersenne, Bonnel, de Montpellier, lui écrira, le 2 juillet 1646 : « J'ay aussi veu vn petit traitté manuscript, fait, comme l'on me » dit, par Monsieur Petit, contre le Discours de la Méthode, fort judicieux » à mon gré. » {Bibl. Nat., Ms. Fr. n. a. 6206, f. 128, p. 144). Un autre correspondant. Deschamps, médecin et mathématicien à Bergerac, paraît aussi y faire allusion, dans une lettre à Mersenne, du i" mars 1644: ... le traité des refractions qui estoit en cahiers décousus, en suite de la » responce a Mons' des Cartes, vous le trouuerés appres icelle, mon » neueu a qui ie les auois baillées a copier les ayants cousus ensemble, » de peur d'en esgarer quelque cayer. » (/*., f. 23o). — Ces objections de Petit sont aujourd'hui perdues.

Page 3i, 1. 24. — C'était une réunion de mathématiciens qui s'assem- blaient le jeudi, tantôt chez l'un, tantôt chez l'autre. « L'assemblée étoit ce » jour-là chez M. de Montholon, conseiller », lit-on dans une lettre de Roberval à Fermât, du samedi 4 avril 1637 {Œuvres de Fermât, II, io3). Mersenne en énumère quelques-uns dans une lettre à Peiresc, de i635 : « Messieurs Pascal, Président aux Aydes à Clermont en Auvergne, » Mydorge, Hardy, Roberval, des Argues, l'abbé Chambon. » [Corres- pondants de Peiresc, fasc. XIX, 1894, p. i38).

Page 32, 1. 6. — « Cette lettre que Riuet écrivit au P. Mersenne est au 3 t. des Lettres Ms. à Mersenne. » (Note de l'exemplaire de l'Institut). En effet, on y trouve (Bibl. Nat., Fr. n. a. 6206, f. 100, p. 189) une lettre d'André Rivet à Mersenne, où on lit : « Monsieur des Cartes n'est pas loin » d'icy, mais je ne l'ay pas veu depuis la publication de son Hure, duquel » l'attente a faict plus d'esclat que la publication. J'entends que Fromond » de Louvain luy a envoyé ses objections ausquelles il a respondu. Mais » jusques à ce qu'il donne la clef de ses secrets, ce seront lettres closes à » plusieurs. » Seulement cette lettre est datée de La Haye, 2g avril t638; aussi la note de l'exemplaire de l'Institut semble bien être inexacte, ainsi que cette autre note (en marge de la page 192), qui n'est qu'une consé- quence de la première : « Cette fin est un morceau cousu et postérieur. » Il paroît estre du mois de may i638. » Mersenne pouvait avoir été avisé des sentiments de Rivet par une lettre antérieure à celle du 29 avril.

Page 32, 1. 7. — « Hormis Abrah. Heidanus. » (Note de l'exemplaire de l'Institut).

Correspondance. II. S

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