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II. Kjo. CLXXVIl. — ij Novembre 1659. 619

mue lentement ou ville. Et il n'y a nulle apparence de dire que fon mouuement ne peut élire déterminé à élire plus lent ou plus ville, que par les diuers empef- chemens du milieu : car fi cela elloit, la mefme pierre 5 iroit toufiours d'vne mefme vitefie dans le mefme air, à caufe qu'elle y trouue toufiours les mefmes empef- chemens; mais cela ell contre l'expérience &c.

Pour les Pierres qui femblent du bois brun*, ce n'ell rien d'extraordinaire ; & il y a des endroits en

10 Bretagne, où i'en ay veu quantité de cette forte.

le vous remercie de voftre offre pour la graine de l'Herbe Senfitiue. Ils ont eu de cette Herbe au lar- din de Leyde; mais la graine n'y a pu meurir, & on dit qu'il feroit maintenant temps de la femer. le ne fe-

i5 rois pas marry aulfi d'auoir vn Catalogue des Plantes rares qui font dans le lardin Royal, s'il fe pouuoit auoir facilement ; & fi on en veut vn, en reuanche, de celles qui font au lardin de Leyde, on m'a offert de me le donner.

îo Pour les Bluëttes d'Air ou de Feu*^, vous en pou- uez mieux iuger que moy, à caufe que vous les auez veuës ; mais il faut remarquer que la Refraélion ou Reflexion, qui arriue en quelques nues fort hautes, peut faire que les rayons du Soleil paruiennent à l'œil

a5 plus d'vne heure ou deux après qu'il ell couché.

Pour celuy qui dit que ie vais au Prefche des Calui- niltes*^, c'eft bien vne calomnie très pure ; & en exami-

a. Lettre CLXXIV, p. bgb, art. i.

b. Ib., art. 2.

c. Ib., art. 3.

d. Cf. p. 585, 1. 27, et p. 5gi,art. i.

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