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II. .8.. CLXXIII. — Octobre 1639. 585

« M. Regius vid pajfer la foire (d'Utrecht), et finir le tems de fes vacances fans avoir eu l'avantage qu'il avoit efpérê. Il fallut re- prendre les Leçons publiques avant que de pouvoir réparer la chofe par un voyage qu'il aurait fouhaité de faire à Egmond. Et comme il luy falloit au moins deux jours libres pour cette courfe, il ne les put trouver que vers le milieu de Septembre (en marge : Lettr. 5 MS. de Reg. à Desc), auquel fa femme ne permit point qu'il s'éloignât d'elle à caufe d'une groffeffe de huit mois et demi où elle avoit befoin de lui. »

��CLXXIII.

Descartes a [Huygëns].

[Octobre lôSg.]

Texte de Clerselier, tome II, lettre 3i, p. i8i-i83.

Sans nom ni date dans Clerselier, mais imprimée entre la lettre XXX, du 27 août lôSg, et la lettre XXXII, du 16 octobre, dans une série qui paraît régulière. Ce serait donc bien là sa place, en sept, ou oct. 1639. Quant au destinataire, c'est certainement Huy- gëns, ami de Bannius aussi bien que de Descartes, et à qui on pou- vait s'adresser pour obtenir une faveur du Prince d'Orange. D'après le Dagboek de Constantin Huygens, il a été absent de la Haye, faisant campagne avec l'armée, du 23 mai au 12 oct. i63g. Descartes ne lui aura sans doute écrit qu'à son retour.

Monfieur,

Si vous n'auiez iamais dit aucun bien de moy, ie n'aurois peut-eftre iamais eu de familiarité auec au- cun Preftre de ces quartiers ; car ie n'en ay qu'auec deux, dont l'vn eft M. Bannius, de qui i'ay acquis la connoifTance par l'eftime qu'il auoit oûy que vous fai- fiez du petit traitté de Muûque qui eft autresfois ef-

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