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^68 Correspondance. 11,178.

de m'enuoyer fon appendix". Et ie fuis de tout mon cœur,

Mon Reuerend Père,

Voftre très humble & très affeâionné feruiteur,

DESCARTES.

Du 19 luin 16^9.

CLXIX.

Regius a Descartes.

Utrecht, 14 juillet 1639. [A. Baillct], La Vie ie Monsieur Des-Cartes, tome II, p. 34.

Seule la seconde partie du passage ci-dessous est un résumé et même un extrait de la lettre de Regius. La première, empruntée à une autre source, n'est là que pour expliquer et compléter le récit d'un même fait.

« M. Regius ne s'ajfujettij/ant pas afe^ (hors de fes Ecrits et de Jes Leçons) à prendre l'efprit de M. De/cartes, qui étoit un efprit de douceur et de modération, donna encore à fes Collègues un nouveau fujet de mécontentement par un trait de légèreté qu'il fU paroitre à une Théfe de Philofophie foûtenuë le neuvième de Juillet 1 63g par le Jieur Florent Schufl, fous le Profeffeur Senguerdius. L'Aggreffeur qui difputoit, avoit compofé fes argumens félon les opinions de la Philofophie nouvelle, et avoit choifi la nature et les propriété^ de l'aiman pour en faire le fujet. Le Répondant, quoique fort bien exercé fur les cahiers de fon Maître, parut un peu embarafjé; mais le Profeffeur ayant pris la parole pour le dégager, M. Regius fe leva, et fans refpecter ni l'Affemblée ni la Profefjion, l'interrompit, luy in- fulta mal-à-propos, et voulut ajuger à l'Aggreffeur une victoire que l'honnêteté et la coutume l'obligeoient de laijfer au Répondant (en

a. Voir lettre CLX, page 53o, 1. 5, et Véclaircissement, p. SSg.

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