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II, .77-178. CLXVIII. — 19 Juin 1639. ^67

uie de luy repondre, car fa queilion n efl ny belle ny induftrieufe, & ce m'eft vne pénitence infupportable de m'amufer a telles chofes. Outre que, me l'ayant propofée d'vne façon, il veut que ie Faye entendue 5 d'vne autre, comme fi i'auois deu iuger de fon inten- fion autrement que par fes paroles; & il fe trompe de dire qu'on ne la peut refoudre au fens que ie l'ay prife, & bien qu'il foit très vray qu'il s'efloit mépris en ce que i'ay coté en mes dernières, il n'en | veut toute-

10 fois rien auouer; mais ie ne veux point contefter,car il paroift eflre, aufly bien que M' Morin, du nombre de ceux qui veulent, a quelque prix que ce foit,auoir gai- gné & parler les derniers, en quoy ie luy cède très volontiers. Toutefois i'efcris cecy feparement,a caufe

i5 qu'il n'eftpas befoin qu'il le voye.

lè vous prie d'adreffer au plutoft ma lettre pour Renés ; car mon frère a coutume d'en partir vers la fin du mois de Juillet, & ie ferois bien ayfe qu'il la receuft auparauant. Pour celle que i'efcris a M de 'Villar-

20 non, ie ne fçayfivous la pourrez adreffer; mais vous la garderez, s'il vous plaift, iufques a ce qu'il s'en pre- fente occafion ; ie le conuie a m'enuoyer des obiec- tions qu'il m'a mandé que quelques vns de fes amis ont fait contre moy. le n'ay point receu de lettres de

25 M"" Eding; mais cela n'importe, car ie m'affure qu'il n'a rien a m'efcrire que des complimens ; & û vous le voyez, ie vous prie de l'aflurer que ie fuis fort fon fer- uiteur. le remercie M"" Morin de la peine qu'il a prife

3 me o)n. — 7 on ne la peut] M. N. — i5 après le voye]. le elle ne peut le. — 9 ie cottois. fuis aj. et ici se termine la lettre — en] par. — 1 1 M' Morin] XXIX. La suite manque.

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