i, 35r. CXLIX. — i^ Novembre 1638, 419
fubtile ? Vous euffiez mieux contenté les efprits, puif- que ny les vnes ny les autres de ces boules ne fe peu- uent expérimenter. De plus, quand en la page 258 vous dites : ce qui explique l'aéîion du rayon DF & EHy
5 ie ne fçay pas qui verra clair dans voftre explication ; mais pour moy, ie confefle franchement en cela mon ignorance.
8 du fécond ordre.
Vous voulez qu'il puiiTe y auoir mefme proportion
10 entre la matière fubtile & les pores à trauers lefquels elle pafle, comme entre les grains de fable & les trous qui fe trouuent dans vn tas de baies ou de pommes. Voila qui va bien. Mais ie vous ay objedé que le fable couloit à trauers ces trous par fa pefanteur ou inclina-
i5 tion qui le porte en bas, & que la matière fubtile n'a de foy ny pefanteur, ny aucune inclination plutoit d'vn cofté que d'autre, & partant que la comparaifon eft nulle, qui eft le principal point de mon objection, auquel vous ne répondez point. le fuis, &c.
��CXLIX.
Descartes a Mersenne.
i5 novembre i638.
Texte de l'exemplaire de l'Institut, tome II, letrre 92, p. 406-421.
Variantes d'après le texte de Clerselier, l'exemplaire de l'Institut a été collationné sur l'original, aujourd'hui disparu, mais qui était la 20* lettre de la collection La Hire, ^a 12' du classement de dom Poirier.
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