384 Correspondance. 11,393-394.
P(age) 4j . Son expérience, pour fçauoir û la lumière fe tranfmet en vn inftant, eft inutile : car les Ecclipfes de la lune, fe rapportant afTez exadement au calcul qu'on en fait, I le prouuent incomparablement mieux que tout ce qu'on fçauroit efprouuer fur terre". 5
P(age) 48. Il fait confiderer vne ligne droite, defcrite par le mouuement d'vn cercle, pour prouuer qu'elle eft compofée d'vne infinité de poins aéïu, ce qui n'eft qu'vne imagination toute pure.
P(age) 50. Tout ce qu'il dit de la raréfaction & con- 10 denfation n'eft qu'vn fophifme; car le cercle ne laifle point de parties vuides entre fes poins, mais il fe meut feulement plus lentement. Et pour moy, ie ne conçoy autre chofe touchant cela,fmon que, lors qu'vn cors fe condenfe, c'eft que fes pores s'eftreciffent, & i5 qu'il en fort vne partie de la matière fubtile qui les rempliffoit, ainfy qu'il fort de l'eau d'vne efponge quand on la prefTe. Et au contraire, quand vn cors fe dilate, c'eft que fes pores s'eflargilTent, & qu'il y entre dauantage de matière fubtile, ainfy que i'ay expliqué 20 en plufieurs endroits de mes Météores .
P(age) 54. Ce qu'il dit de l'or trait n'eft nullement a propos pour expliquer la rarefadion ; car cet or ne fe raréfie point, mais change feulement de figure.
P(age) 62. Il eft éloquent a réfuter Ariftote*, mais 25 ce n'eft pas chofe fort malayfée.
P(age) 69. Il dit bien que les corps defcendent plus
4 prouuent] prouue. — 20 ainfy que] comme.
a. Cf. lettre LVII, t. I, p. 3o9-3i2.
b. Discours Second, p. 172, et Discours Cinquiesme, p. 2o3, etc.
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