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1, 24». CXLIV. — Septembre 1638. jjj

penfées & les miennes font en cecy fort diflferentes : car les moindres parties de cette pouffiere font beau- coup plus grofles que celles de l'air pur, & les moin- dres de l'air pur font beaucoup plus grofles que celles

5 que i'attribuë à la matière fubtile, laquelle ie con- çoy comme vne liqueur continue qui remplit tous les efpaces que les corps plus groffiers n'occupent point, & non pas comme eftant compofée de parties déjointes, ainfi que font celles de cette pouffiere.

10 Voila ce que i'ay crû deuoir répondre à vos dernières, afin de vous témoigner le deûr que i'ay de vous fatis- faire, & que ie fuis, &c.

��CXLIV.

Descartes a Ferrier. [Septembre i638?]

Texte de Clerselier, tome III, lettre 102, p. 582-583.

Sans date dans Clerselier. Mais nous savont qu'à deux reprises, de concert avec /)escartes, Hujgens a fait travailler à la taille des verres un tourneur d'Amsterdam, en 1 635-1 636 (lettres LXH à LXV), et en i63y-S {leltres Cil et CVI); il s'agit sans doute de cette s?conde tentative, puisque Descartes renvoie à sa Dioptrique, comme à un ouvrage imprimé. En outre [p. 3j6, l. 2), dans cette lettre comme dans la lettre CXLI (ci-avant p. 34g-35o), il parle de « cet esté », comme déjà fort avancé. La date est donc asseï vraisemblablement de septembre i638. — La lettre IX {t. I, p. 18], dont la date reste conjecturale, venait peut-être après celle-ci, comme Clerselier l'im- prime en effet, tome III, lettre CIII. — (C A.)

Le rang assigné à la présente lettre souffre, à vrai dire, une diffi- culté sérieuse. De la lettre CVI, il résulte en effet qu'en février i638,

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