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on void qu'il n a pas efté moins embrafé, que les plus fains d'entre eux fçauroient eflre de l'amour diuin. Pour moy, ie ne crains pas que ceux qui ont du iuge- ment, & qui me connoiffent, s'imaginent qu'il me fuft
5 malayfé de luy refpondre fi ie penfois qu'il fuft de la bienfeance que ie le fiffe ; mais ie vous diray que ie n aurois pas moins de honte d'efcrire contre vn homme de cete forte, que de m'arefter a pourfuiure quelque petit chien qui aboyeroit après moy dans vne rue.
,0 2. Ce qui n empefche pas que ie ne veuille tafcher d'efclaircir les raifons que i'ay données de l'exiftence de Dieu, mais l'en efcriray en latin.
j . Et pource que la plus part des obiedions qu'on m'a enuoyées, & que i'ay deffein de faire imprimer,
i5 lorfque l'en auray vn affez bon nombre, font auffy la- tines, ie ferois bien ayfe que ceux qui m'en voudront faire a l'auenir, les efcriuiffent en mefme langue.
4. Et pource que i'ay quafi opinion que les lefuites de la Flèche m'en enuoyeront, & que fi cela eft, ils
20 aymeront mieux les mettre en latin qu'en François, ie vous prie de les en faire auertir, mais comme fans deffein & par occafion, a caufe que peut-eftre ils ne penfent point a m'en enuoyer.
5 . le voudrois bien auffy fçauoir en quelle façon ils 25 traitent mes Météores en leur Philofophie, fçauoir, s'ils
les réfutent, ou s'ils s'en taifent ; car ie n'ofe encore
2 Saints. — le fçauroient.— que fi cela eft. . . François aj.
ly m'en enuoyeront] me feront (v. 1. 19-20). — après^r^axs] que
l'honneur de m'en enuoyer. — ce foit, s'il vous plaift, aj. —
19-20 & que... François ont. 24 fçauoir auffi. — en] de. — 2 1 après auertir] car ie croy
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