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222 Correspondance. 1,327.

CXXIX.

Descartes a Mersenne.

[i3 juillet i638.] Autographe, Bibl. Nat. fr. n. a. 5 160, fol. 4-9.

Variantes d'après le texte de Clerselier, tome I, lettre LXXIII, p. 32^-346. La date, qui manque dans l'autographe aussi bien que dans Clerselier, est assurée, parce que cette lettre a fait partie du même envoi que les deux précédentes CXXVII et CXXVIII (voir le début de CXXX ci-après). — C'était le n" i5 de la collection La Hire, jô du classement de dont Poirier.

Examen de la qvestion

SÇAVOIR si VN corps PESE PLVS OV MOINS, ESTANT PROCHE

DV CENTR" DE LA TERRE Qv'eN ESTANT

ESI OIGNE.

Il faut icy diflinguer deux fortes de pefanteurs, l'vne 5 qu'on peut nommer vraye ou abfolue, & l'autre qu'on peut nommer apparente ou relatiue. Comme, lorfqu'on dit que, prenant vne picque par l'vn de fes bouts, elle pefe beaucoup dauantage qu'en la prenant par le mi- lieu, cela s'entend de fa pefanteur apparente ourela- lo

I Examen dej Touchant. — la première fois mon fentiment

5 II faut] Mon Reuerend Père, touchant la queftion propofée".

Pour fatisfaire à la promeffe ie remarque qu'il faut. — 8 que]

que ie vous ay faite par mes qu'en. — lo fa] la. précédentes de vous enuoyer

a. Voir la lettre CXXVI ci-avant, p. 189, 1. 20.

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