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��Correspondance.

��III, 329-330.

��qu'il l'ait pu former fans cela, car elle reuffit en plu- fieurs cas, nonobftant qu'on ne penfe point a obferuer cete condition, a fçauoir en ceux ou l'on ne peut venir a l'équation qu'en l'obferuant, & la plus part font de ce genre.

Pour ce qui eft de l'autre article, ou i'ay repris la façon dont fe fert M"^ F. pour trouuer la tangente de la parabole, vous dites qu'ils aflurent tous qu'il faut prendre vne propriété fpecifique de l'Hyperbole, ou de l'EUipfe, pour en trouuer les tangentes, en quoy nous fommes d'accord; car i'affure aufly la mefme chofe, & i'ay apporté expreflement les exemples de

l'EUipfe & de l'Hyper- bole, qui con|cluent très mal, pour mon- ftrer que M"^ Fermât conclud mal aufTy tou- chant la Parabole dont il ne donne point de propriété fpecifique . Car de dire qu'il y a plus grande propor- tion de CD a DI que du quarré de BC au quarré de OI, ce n'eft nullement vne pro- ^ prieté fpecifique de la

parabole, vu qu'il conuient a toutes les Ellipfes & a vne infinité d'autres lignes courbes, au moins lorf-

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��7, 16, e/p. i3i, 1. 20 : Monfieur de Fermât. — 28 il] elle.

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