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��111,314. CXX. — Avril i6j8. 105

thode, il raifonne mal exprés pour auoir occafion de blafmer l'Autheur. Mais nous ne pouuons croire ce dernier, parce qu'il ne pourroit pas éuiter que le blafme ne retombaft fur luy-mefme, finon qu'il euft affaire à des ignorans ; et nous eftimons qu'il a trop de prudence pour s'expofer à ce danger.

Pour venir au fait, Monfieur Defcartes fait deux objedions, toutes deux abfurdes. La première eft qu'il fuppofe que la ligne E B, qui touche la parabole au point B, eft la plus grande qui puifle eftre menée, du point E donné dans le diamètre, iuf- ques à la parabole. Car nous voulons bien que ce foit le point E qui foit donné dans le diamètre, au lieu qu'il auoit dit, dans fon premier Efcrit, que le point donné fuft B , en la parabole , ce qu'il a corrigé en fon fécond Efcrit*. En quoy nous reconnoiiTons qu'il n'a pas bien confideré nôtre Ré- ponfe, dans laquelle nous auons mis en 2 mots, que l'vn & l'autre eftoit également abfurde de pré- tendre de mener du point B iufques au diamètre la plus grande ligne, ou la plus grande du point E iuf- ques à la parabole, d'autant qu'en l'vne & en l'autre forte cette plus grande eft infinie, & partant impof-

���a. Cf. t. I, p. 487, 1. 14-19, et t. II, p. 2, 1. 8-i3. Correspondance. II.

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