deux fois dans Clerselier : 1° incomplètement, mais à sa place, p. 400-401, dans la lettre du 31 mars 1638; 2° d’une façon plus complète, p. 378 et 379, à la suite d’une autre lettre, du 27 juillet, avec ce titre : Extrait d’une lettre de M. Descartes au R. P. Mersenne. Une copie du même passage est à la Bibliothèque Nationale, MS.fr. n. a. 5160,f. 52, recto et verso ; elle porte au bas de la première page, et à gauche, l’indication 10e2e, ce qui la rattache bien à la lettre 10e ; elle est d’ailleurs entièrement conforme à l’autographe de Londres et à l’imprimé de Clerselier, p. 378 et 379.
Mon Révérend Père,
J’ai reçu vos 2 lettres du 12 et du 22 Mars toutes deux en même temps, en quoi j’admire que la dernière soit venue si vite ; car je n’en avais jamais reçu aucune de si fraiche date. Pour l’accusation du Geostatitien[1], que je ne donne rien des équations que Viète n’ait donné plus doctement, nego maiorem ; car, comme je croie vous avoir déjà remarqué quelque autre fois, je commence en cela par où Viète avait fini[2]. Et pour ce qu’il dit, que je ne suis pas excusable de n’avoir pas lu Viète, il aurait raison, si i’avais ignoré pour cela quelque chose qui soit dans Viète ; mais c’est ce que je ne croie pas qu’il m’enseigne par cette belle Analyse qu’il a autrefois fait imprimer[3].
2. Pour les lieux solides, il est aisé d’amplifier ce que j’en ai écrit ; car je ne les enseigne que par un corollaire qui contient justement 11 lignes, à savoir
2 & du 22] du om.
— 11 leu] veu.
— 12 soit] fût.
— 13 mais c’est om.
— 14 cette belle Analyse] ce beau livret.
— qu’il a] qu’il en a.