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fois remarquer que ces cercles s’etendent beaucoup plus loin du coſté vers lequel on iette la pierre, ou vers lequel on s’eſt tourné en parlant, que vers ſon contraire ; d’où vient que l’Echo, qui ne ſe fait que par la reflexion de la partie de ces cercles qui va le plus loin, ne s’étend que vers le lieu vers lequel elle ſe reflechiſt. Ie ſuis,


CII.
Descartes a [Huygens].
[25 janvier 1638.]
Texte de Clerselier, tome II, lettre 85, p. 372-375.

Sans nom ni date dans Clerselier. Mais cette lettre (au moins la seconde partie) est manifestement une réponse à la lettre XCV, du 23 nov. 1637 ; elle était donc adressée à Huygens. La première partie répond à une autre lettre, écrite sans doute depuis lors, et qui est perdue (l. 4-5). Un même fait se trouve mentionné dans cette lettre (p. 506, l. 11), et dans la précédente (p. 500-501)  ; d’ailleurs Clerselier les imprime l’une après l’autre, lettres 84 et 85, comme s’il en avait trouvé les minutes ensemble, dans une même liasse. On voit par la lettre ci-après de Huygens, du 2 février, qu’il avait dû recevoir celle-ci. Elle serait donc, comme la précédente, du 25 janvier ou du 1er février (C. A.).

On peut cependant s’étonner : 1° que Descartes ait différé aussi longtemps sa réponse aux remerciments de Huygens ; 2° que ce dernier, dans sa lettre du 2 février, ne vise pas la présente plus expressément. On se demandera dès lors si Clerselier n’aurait pas réuni deux billets séparés : le premier, représenté par le second alinéa de cette lettre, serait de la fin de nov. 137 ; le second (premier alinéa) serait du commencement de fév. 1638, mais Huygens ne l’aurait pas encore eu entre les mains à la date du 2 (P. T.).